Malgré ses origines aristocratiques, De Béranger fut un républicain convaincu. Son apprentissage à la citoyenneté, il le doit à un disciple de Rousseau qui le recruta dans son institut patriotique (école primaire gratuite) à Péronne.
C'est à travers les chants républicains que Béranger découvre la puissance de la chanson. Jeune apprenti, à 14 ans il s'initie à la poésie chez l'imprimeur Laisney. C'est dans l'écriture des
chansons que Béranger excelle.
Il contribue à faire connaître la chanson engagée en dénonçant les magistrats, les prêtres et les jésuites, les députés, la Restauration. Il deviendra la voix du peuple et séjournera à plusieurs
reprises en prison. Ce poète a reçu les plus grands hommages des grandes figures du XIXe siècle, allant de
« l'homme nation » Lamartine, à « Béranger est le génie bienfaisant du siècle » Goethe.